Pour ce 13ème match de la saison Nationale 3, l’OGS recevait le Lille Université Club d’Olivier JUNG à la piscine Léo Lagrange pour y défier une équipe qui leur avait infligée une lourde, mais logique, défaite au match aller (17 – 5). Conscients des difficultés incompréhensibles qui les avaient malheureusement conduits à perdre la semaine passée contre le FC Laon (12 – 14), les olympiens devaient se reprendre, d’une part en jouant à leur niveau et d’autre part afin d’espérer finir le championnat dans de meilleures conditions ; psychologiques notamment.
L’entraineur synthois avait décidé de miser sur l’expérience, et non sur la jeunesse comme la semaine précédente. Steve CARON, Nicolas SCHIA, Fabrice DEHANDSCHOEWERCKER, Bryan VEZILIER, Xavier WEINLING et Julian VERMEERSCH étaient alors alignés d’entrée de jeu.
Après un début de match intense des deux côtés, c’est Xavier WEINLING qui ouvre le score 20 secondes après l’exclusion de Fabrice DEHANDSCHOEWERCKER et une Zone+ mal négociée par les visiteurs. Gontran DE RYCKER ouvre aussi le compteur but des Lillois en pointe. Mais une nouvelle exclusion de Fabrice DEHANDSCHOEWERCKER viendra perturber les esprits des olympiens puisqu’au match « aller » le même scénario c’était produit avec deux exclusions très rapide de Jeffrey BAZIMON, déstabilisant complétement l’organisation défensive. Ce dernier, un peu moins en vue ces dernier temps, devait alors reprendre son rôle de leader défensif pour la suite (la quasi-totalité) du match. L’OGS prend de nouveau l’avantage en Zone+ grâce à la paire WEINLING – VEZILIER qui décale parfaitement Nicolas SCHIA qui marque sur un tir puissant au ras du poteau. Yohann DESPICHT, entré en jeu à la place de Julian VERMEERSCH en difficulté face à Georgios TRIANTAFYLLOU (GRE), inscrira un but de renard des surfaces à 3 secondes du terme de ce premier quart. (3 – 1)
Dès le début de 2ème quart temps, les lillois réduisent le score (3 – 2) mais se voient sanctionner de deux exclusions dont une transformée par Clément DEHANDSCHOEWERCKER après un temps mort pour une mise en place tactique. Jeffrey BAZIMON, à son niveau ce soir-là, nous fera profiter d’une frappe lourde pleine axe dont il a le secret pour scorer à son tour. Léo GRILL, très bon lors de ses entrées en jeu, enfonce un peu plus le clou et permet à Grande-Synthe de mener de 4 buts. (7 – 3)
La petite rotation d’effectif entreprise dans la période précédente permet d’entamer le 3ème QT sur un rythme élevé bien que moins soutenu qu’en début de match. Deux buts de Clément DEHANDSCHOEWERCKER et de Julian VERMEERSCH vont porter (à +5) leur avance jusqu’à une minute de la fin du QT. Malheureusement un relâchement au niveau du marquage se fera ressentir juste avant le dernier repos règlementaire. Jeffrey BAZIMON, auteur d’une bonne prestation jusque-là, abandonnera la pointe Lilloise seule à mi-distance qui exécutera, par deux fois, un Karim TALEB désabusé sur le coup. Ce dernier, une nouvelle fois performant dans le but synthois, aura raison de montrer son mécontentement à l’égard de son jeune coéquipier en lui expliquant que le match était loin d’être fini face à une équipe expérimentée et désireuse de saisir chaque petite opportunité pour recoller au score. (9 – 6)
Le début de 4ème QT repart sur les mêmes bases que la fin du 3ème. Jeffrey BAZIMON se verra sanctionné d’un Pénalty sur la 2ème action des Lillois logiquement transformée. Deux petites minutes de relâchement sur ce poste de défenseur pointe, 3 buts et le match est relancé pour les 7 dernières minutes. Pire encore, à 3’30 du terme, les Olympiens se font talonner à un maigre petit but d’avance. (9 – 8). Julian VERMEERSCH inscrira un but chanceux après un gros cafouillage devant le but Lillois puis Clément DEHANDSCHOEWERCKER terminera la partie sur un 3ème buts personnels et permettra à son équipe de sortir vainqueur d’un match abouti sur le plan de l’esprit d’équipe. 11 à 8 score final.
Bien que ce match ne soit pas le plus abouti ou le plus beau match joué par l’OGS cette saison, il faudra malgré tout garder en tête la bonne remise en question des troupes et le sursaut d’orgueil après un match totalement raté la semaine précédente.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends » disait Nelson MANDELA. Une chose est sûr : la défaite de la semaine passée aura certainement permis de trouver les ressources pour gagner celui-ci…!
Julian